(pour ceux qui n'ont pas le début de l'histoire:
"Comment j'en suis arrivé là...")
…Nous sommes début 2012 et j'attaque l’année avec d’autres envies et une nouvelle paire de
running. Mon profil d’ancien pilier de rugby ne m’aide pas pour la vitesse donc
je vais la travailler mais aussi favoriser l’endurance. Je passe à trois
entraînements par semaine en préfèrent les sorties vallonnées et le fractionné auquel
s’ajoute une diminution de mes réserves de graisse (en clair une perte de poids).
Pour aiguiser ma curiosité je fais des recherches sur les différents types
de trails qui peuvent exister et à mon grand étonnement je découvre qu’il y a des
courses que l'on appelle Ultra Trail de 170 kilomètres et 10800m D+ comme ‘’la
Diagonale des Fous’’ à la Réunion par exemple et
d’autres plus ou moins longues avec du dénivelé de cinglé. Au fil de mes
recherches je dégote une course dans les Pyrénées au départ de Vielle Aure, avec
2 formats 160 km et 10000 D+ et celle qui retiendra mon attention fait 80km et
5000 D+, c’est le GRP ou Grand raid des Pyrénées. Dans un coin de ma tête je me
dis que c’est quelque chose que j'aimerai découvrir dans quelques années, quand
j’aurai un peu plus de bouteille.
Au mois de février je participe au Trail
Gascon à Gimont 20 kms avec le dénivelé et les chemins glissant en plus. J’en
termine en 2h13’ épuisé c’est la première fois que je cours aussi longtemps, un
passage par le terrain de moto-cross assez difficile juste avant le panneau du
quinzième kilomètre me minera le moral.
Arrive le 1
er mars minuit
pour l’ouverture des inscriptions des 20 kms Marseille-Cassis qui se déroule le
dimanche 28 octobre, une course à laquelle je veux participer pour le plaisir,
la beauté de la région et prendre le départ avec 15000 autres coureurs !!!
Il est trois heure du matin, j’arrive enfin à m’inscrire par internet et du même coup
j’entraine dans l’aventure mon poteau Nico et mon tonton Michel vétéran 3 avec
une patate d’enfer.
La date du semi Seissan-Auch approche je ne comptais pas le faire mais une
petite voie me dit de réessayer. Donc
maso j’y vais, en plus ma fille m’accompagne en vélo sur une partie de la course,
ça sera le seul point positif. Je fais les 11 derniers kilomètres avec un mal
de ventre affreux et trois minutes de plus sur le chrono !!! Voilà comment
je me suis vacciné des courses sur route.
Après une petite semaine de récup je reprends l’entraînement sans
trop de conviction…Mi-avril je trouve une course nature à Dours dans les Hautes
Pyrénées pas trop loin de la maison puis ça me change de mes parcours. Il pleut,
j’arrive sur le parking enfin le champ à l’entrée du village, je vais chercher
mon dossard puis me dirige vers la ligne de départ et c’est parti pour 18
kilomètres et 400 m D+. Un balisage loupée et c’est quelques centaines de mètres
en plus avant de m’apercevoir que je me suis trompé de chemin. Conclusion, un super parcours avec des
descentes techniques et des sous-bois humides, j’en termine avec de bonnes
sensations et le plaisir revient.
Le Pavie Trail pointe le bout de son nez avec cette année deux circuits, il
y a un 11 kilomètres moi je participerai au 21 que je finis satisfait avec toujours une baisse de régime vers le quinzième
kilomètre, mais encore un super parcours qui donne envie d’avancer. Les sorties
s’enchaînent mais si je veux augmenter les distances et finir les courses sans
trop de bobos je dois trouver un programme d’entraînement à peu près logique par rapport à mes objectifs, soigner
mon hydratation et mon alimentation en course, chose importante que je découvre
au fur et à mesure…
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Pavie Trail 2012. |
L’été ne se passe pas trop mal avec deux sorties rando en solo dans les Pyrénées, une découverte pour moi mais un plaisir immense avec un passage au Pic du Midi par une journée ensoleillé.
Du coup je repense à ce fameux GRP avec 80 bornes !!! Je suis dans une bonne période donc cela m’aide et c’est décidé :
je vais m’inscrire pour l’édition 2013.
Un trail au mois d’août du côté de Sarp petit
village au pied des Pyrénées, avec la pluie, le brouillard et le terrain glissant change
complètement de mes sorties habituelles.
Au fait je vous disais : « Pas cher (au début!!!) juste une paire de
basket ». Maintenant j’en suis à ma deuxième paire de running route que je
dois changer donc nous sommes à trois plus une paire spécifique trail et
chemins, quelques teeshirts et cuissards plus ou moins long selon le temps.
Vous savez, ma femme, elle me dit toujours...je croyais que ça n'allait rien te coûter
de courir !!!
Pour la suite le Trail du Magnoac vient de passer avec ces 26 kms et un temps
chaud, ce qui me vaudra deux heures et quarante-deux minutes de courses, des
maux de tête et une envie de gerber à l’arrivée. Il me faudra une demi-heure
pour récupérer allongé à l’ombre d’un arbre avant de pouvoir aller prendre ma douche.
Quinze jours et trois entraînements plus tard je participe au trail de Vic en
Bigorre, un parcours de 19kms et du dénivelé, je paye la succession d’efforts en
fin de course avec des crampes au mollet droit qui me force à m’arrêter pour
faire des étirements et finir en moins de deux heures.
Je me suis
mis aussi un petit peu au vélo (un vieux VTT auquel j’ai mis des pneus route) pour
ne pas rester dans la routine de la course à pied et soulager mes
articulations. Bé ce n’est pas ma passion le vélo donc après une petite dizaine
de sorties je m’en servirais principalement pour aller acheter le pain le
dimanche avec ma fille !!!
Merci de me lire et bientôt la suite ‘’Comment j’en
suis arrivé là…3’’
Adishatz.