Ça c'est fait !

de retours du trail des Citadelles,

samedi (30/03) fin d'aprèm j'arrive à Lavelanet pour récupérer le dossard. A l'étage de la salle des fêtes il y a un peu de monde mais pas d'attente tout a l'air bien organisé, au rez-de-chaussée des stands de courses de la région et en entrant à droite il y a le coin buvette avec la tireuse à bière ce qui est bien vu puisque sur le dossard il y a un petit papier agrafé avec écrit bière, après renseignement c'est pour le demi d'après course que l'on déguste toujours avec plaisir.

Puis direction Tarascon toujours sous la pluie pour rallier l'endroit ou je vais manger et dormir. Donc au menu pâtes excellentes et flan maison merci Gérard puis nuit moyenne peut être le stress de ne pas savoir dans quoi je m'embarque. Par contre j'avais réglé mon portable pour un réveil à cinq heures mais je me suis embrouillé avec le changement d'horaires donc finalement réveil à quatre heures.

Ça y est nous sommes le dimanche 31 mars, donc réveil à quatre heures et debout à cinq. Petit déj, pain confiote, fruit et thé vert mais pas super faim alors je me force un peu et j'ai bien fait...
Je m'habille, déjà les premières questions importantes: tee shirt manches courtes ou longues? Bon un œil par la fenêtre et il pleut encore donc tee shirt première peau manches longues et un tee shirt manche courte par dessus, comme ça la question ne se pose plus! Le sac à dos était près je n'avais il n'y a plus qu'à remplir la poche à eau.

Arrivé de bonne heure direction la salle ou je bois un thé tout en discutant avec des bénévoles, ils me disent que le 73 km est parti à 6h00 sous la flotte pour changer. A quelques minutes du départ, je croise deux personnes connues on échange quelques mots, ça permet de penser à autre chose qu'à la course et ça redonne confiance.

8h00: le départ est donné je part tranquille, et oui j'ai 40 kilomètres à parcourir et 2000 mètres de dénivelé positifs donc si je veux en voir le bout il faut gérer.

Nous avons de la chance pas trop de pluie sur l'ensemble de la course il y a même le soleil. Premières difficulté direction le château de Montségur en passant par les Crêtes de Madoual sur des chemins gavés d'eau, de boue et de cailloux.

Château de Montségur au fond et beaucoup en haut!!!

L'ascension de Montségur se fait par le même chemin que la descente et je croise déjà des coureur qui redescendent et moi et bé je monte bien sûr...Par contre petite glissade sur un rocher en descendant au 9éme kilomètre mais sans gravité.

depuis Monségur

Maintenant direction le château de Roquefixade.

Après une montée assez difficile mais bien négociée je n'oublie pas de m'hydrater et de manger pâtes de fruit et céréales prévu dans mon paquetage plus des produit salé aux points de ravitaillement super bien gérés par des bénévoles avec toujours un mot d'encouragement. Une petite pause pour enfiler ma veste pour me protéger d'un vent  frais à ces hauteurs.

Nous empruntons des chemins toujours aussi boueux avec des glissades maîtrisées mais parfois moins, les cailloux voire les rochers (il y en avait tellement que je n'ai plus le sens de la réalité) invisibles sous cette boue épaisse sont des prédateurs pour les chevilles.

Des compagnons de course ayant déjà participé aux Citadelles m'ont précisé que la boue était massivement présente pour cette édition.

Le maître mot des Citadelles "LA BOUE"

Puis direction Roquefort les Cascades avec de supers paysages des descentes ou je me régale quand c'est un peu plus sec et des côtes!!! Un concurrent avec qui nous avons fait une bonne partie du chemin avant qu'il ne disparaisse au loin me disait d'en garder sous le pied pour Raissac.

Roquefort les Cascades

29ième kilomètre tout va bien je passe dix bonnes minutes au ravitaillement pour prendre le temps de remplir le camelbak et souffler un peu, un petit coup de fil à Fanie et ça rebooste le type. Je repars en marchant pour relancer la machine puis courir quand le terrain et les jambes le permettent.

Puis Raissac et là c'est chaud dernières montées sur un sentier dessiné droit dans la pente un calvaire pour moi. Après en avoir fini avec ce mur nous filons vers Lavelanet en restant sur la crêtes, je marche et trottine juste au mental. Je me fait passer par des concurrents du 73 et du 40 kilomètre et arrive à accrocher deux coureurs que je ne lâcherai plus jusqu'à l'arrivée que je passerai en courant.

Ça y est aprés 7h37'58" de course juste une petite fierté d'avoir bouclé mon premier trail long de 40 kilomètres et 2000 mètres de dénivelé positif et pouvoir aller chercher ma bière et LE tee shirt Finisher.

Bravo à l'organisation et aux bénévoles et sûrement à l'année prochaine.

Merci à tous pour vos messages d'encouragements.

Adishatz